
La mesure faisait partie des 60 engagements de François Hollande, elle figure parmi les premières annonces du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. En effet, dès la rentrée, le premier flic de France a indiqué que les premières “zones de sécurité prioritaires” verront le jour pour permettre de lutter contre l’économie souterraine et les violences urbaines. Les quelque cinquante zones (une trentaine chez les policiers et une vingtaine chez les gendarmes) créées en septembre, là où une forte délinquance a été localisée, bénéficieront de moyens renforcés pour lutter contre l’insécurité. Le commissaire, le procureur, ou le préfet… les coordinateurs de ce projet n’ont pas encore été désignés. En revanche, les préfets proposeront les sites d’ici fin juillet.
Pour Manuel Valls, les zones concernées concerneraient des cités sensibles soumises à des épisodes de violences urbaines, à l’économie souterraine qui mine les normes du pacte républicain, des centres-villes à la physionomie dégradée par des nuisances diverses ou encore des zones péri-urbaines où se développent les cambriolages.
Une action de sécurité renforcée sur des territoires bien ciblés
L’objectif de ces zones de sécurité prioritaires est de mettre en place une action de sécurité renforcée sur des territoires bien ciblés, caractérisés par une délinquance enracinée et de fortes attentes de la population, a déclaré le ministre de l’Intérieur avant d’ajouter qu’il n’est pas exclu que Police et Gendarmerie nationales travaillent ensemble sur une même zone afin de mettre en place un renseignement territorialisé. Une façon de montrer l’effort général du gouvernement pour prendre en main les questions de sécurité par la recherche d’une meilleure intégration du travail des forces de l’ordre dans la chaîne judiciaire.
Il s’agira ensuite de dresser le bilan de ce système test, un travail qui pourrait relever du Parlement, a expliqué Manuel Valls qui a également insisté sur l’importance de recueillir des renseignements territorialisés sur la délinquance et la criminalité, un travail dévolu aux Services départementaux du renseignement général (Sdig) qui devront notamment apporter des renseignements sur les violences urbaines et les mouvements sectaires, et permettre une meilleure remontée des informations de la détection de signaux faibles concernant le terrorisme.
Vers une culture de l’efficacité…
Par ailleurs, Manuel Valls a réaffirmé sa volonté de rompre avec la politique du chiffre prônée par le précédent gouvernement au profit de la mise en œuvre d’une culture de l’efficacité.
Reste à surveiller que la territorialisation des moyens des forces de l’ordre permette de renouer efficacement et durablement le lien entre la police et les habitants des quartiers en difficulté et que ces zones ne tendent pas vers l’exclusion en entrant dans la catégorie des zones dangereuses…
Pour Manuel Valls, les zones concernées concerneraient des cités sensibles soumises à des épisodes de violences urbaines, à l’économie souterraine qui mine les normes du pacte républicain, des centres-villes à la physionomie dégradée par des nuisances diverses ou encore des zones péri-urbaines où se développent les cambriolages.
Une action de sécurité renforcée sur des territoires bien ciblés
L’objectif de ces zones de sécurité prioritaires est de mettre en place une action de sécurité renforcée sur des territoires bien ciblés, caractérisés par une délinquance enracinée et de fortes attentes de la population, a déclaré le ministre de l’Intérieur avant d’ajouter qu’il n’est pas exclu que Police et Gendarmerie nationales travaillent ensemble sur une même zone afin de mettre en place un renseignement territorialisé. Une façon de montrer l’effort général du gouvernement pour prendre en main les questions de sécurité par la recherche d’une meilleure intégration du travail des forces de l’ordre dans la chaîne judiciaire.
Il s’agira ensuite de dresser le bilan de ce système test, un travail qui pourrait relever du Parlement, a expliqué Manuel Valls qui a également insisté sur l’importance de recueillir des renseignements territorialisés sur la délinquance et la criminalité, un travail dévolu aux Services départementaux du renseignement général (Sdig) qui devront notamment apporter des renseignements sur les violences urbaines et les mouvements sectaires, et permettre une meilleure remontée des informations de la détection de signaux faibles concernant le terrorisme.
Vers une culture de l’efficacité…
Par ailleurs, Manuel Valls a réaffirmé sa volonté de rompre avec la politique du chiffre prônée par le précédent gouvernement au profit de la mise en œuvre d’une culture de l’efficacité.
Reste à surveiller que la territorialisation des moyens des forces de l’ordre permette de renouer efficacement et durablement le lien entre la police et les habitants des quartiers en difficulté et que ces zones ne tendent pas vers l’exclusion en entrant dans la catégorie des zones dangereuses…