Selon le Préfet, la Loppsi 2 "ne va pas changer grand-chose au quotidien des élus, des installateurs de systèmes de vidéoprotection, sauf peut-être faudra t-il se poser la question de ce que l’on fait par rapport à des initiatives qui avaient pu être prises ici ou là en anticipation de ce que certains pensaient que la Loppsi allait permettre...", ajoutant par ailleurs que ce régime juridique pourrait laisser place à des interprétations, même si la promulgation de la Loppsi 2 n'a pas engendré un changement profond de la stratégie gouvernementale, "la priorité en matière de vidéoprotection reste bien le triplement du nombre de caméras de voie publique. Cet objectif nous a été rappelé à plusieurs reprises par le nouveau ministre de l’Intérieur."
Revenant tout d'abord sur l'état de la situation actuelle, en matière de vidéoprotection "En ce qui concerne la voie publique, fin 2010, 37 000 caméras étaient autorisées, installées ou en cours d’installation, dont 8 000 l’ont été au titre de l’année 2010; ces 8 000 caméras étant le résultat d’un peu plus de 730 projets que nous avons eu à connaître, à la mission de développement, et que nous avons pu aider." Selon le Responsable de la mission pour le développement de la vidéoprotection, toutes les villes de plus de 200 000 habitants, en France, ont des caméras, "que ce soit avec de grands systèmes ou des dispositifs plus modestes" et 93% des villes de plus de 100 000 habitants sont également dotées de dispositifs de vidéoprotection.
Concernant l'année 2011, "le mouvement continue. Nous avons déjà traité des dossiers qui donnent lieu à une autorisation et à une aide de l’Etat pour installer un millier de caméras", précise Jean-Louis Blanchou, qui ajoute "les porteurs de projet restent les mêmes : communes, groupements de communes, bailleurs sociaux, établissements scolaires. Petite innovation : nous avons ajouté, aux bailleurs sociaux, les syndics de copropriété qui se touvent dans des zones particulièrement sensibles ou particulièrement dégradées..."
Abordant ensuite le sujet de la formation, le Délégué interministériel explique " nous travaillons actuellement avec le CNFPT pour étudier les programmes de formation destinés aux opérateurs et responsables de CSU [...] Nous sommes prêts à subventionner, dans le cadre du fonds FIPD, des initiatives visant à mettre en place des outils de formation .."
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Loppsi 2 - "Nous sommes arrivés à une ouverture et une appréhension nouvelle de la vidéoprotection..." déclare Elisabeth Sellos-Cartel
Revenant tout d'abord sur l'état de la situation actuelle, en matière de vidéoprotection "En ce qui concerne la voie publique, fin 2010, 37 000 caméras étaient autorisées, installées ou en cours d’installation, dont 8 000 l’ont été au titre de l’année 2010; ces 8 000 caméras étant le résultat d’un peu plus de 730 projets que nous avons eu à connaître, à la mission de développement, et que nous avons pu aider." Selon le Responsable de la mission pour le développement de la vidéoprotection, toutes les villes de plus de 200 000 habitants, en France, ont des caméras, "que ce soit avec de grands systèmes ou des dispositifs plus modestes" et 93% des villes de plus de 100 000 habitants sont également dotées de dispositifs de vidéoprotection.
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