"Le rapport sur l'efficacité de la vidéo protection ne prouve rien", selon Tanguy Le Goff...
En réponse à la déclaration de Tanguy Le Goff, Philippe Melchior explique que, selon lui, il existe deux façons de réaliser une étude.
Le première méthode serait d'établir des monographies comparatives. Il ajoute alors que cette démarche peut être réalisée quand plusieurs villes ont un dispositif de vidéoprotection suffisamment dense pour qu'on puisse en tirer des leçons. Or, selon Philippe Melchior, "nous n'étions pas dans ce cas de figure à l'époque", c'est la raison pour laquelle les inspecteurs généraux ont décidé de procéder autrement. Leur méthode a consisté à étudier l'évolution d' un nombre conséquent de communes sur une longue période, et de comparer celles qui détenaient un dispositif de vidéosurveillance et celles qui n'en disposaient pas. Cette démarche ne permet pas d'établir avec exactitude "l'effet vidéo", avoue Philippe Melchior, mais, ajoute t-il, "quand les inspections générales disent que, sur huit ans, et sur 49 villes équipées de vidéoprotection comparées aux autres, sur 63 communes en zone de gendarmerie équipées de vidéoprotection comparées aux autres, la délinquance baisse deux fois plus vite, alors nous sommes au-delà de la marge d'erreur..."
Le première méthode serait d'établir des monographies comparatives. Il ajoute alors que cette démarche peut être réalisée quand plusieurs villes ont un dispositif de vidéoprotection suffisamment dense pour qu'on puisse en tirer des leçons. Or, selon Philippe Melchior, "nous n'étions pas dans ce cas de figure à l'époque", c'est la raison pour laquelle les inspecteurs généraux ont décidé de procéder autrement. Leur méthode a consisté à étudier l'évolution d' un nombre conséquent de communes sur une longue période, et de comparer celles qui détenaient un dispositif de vidéosurveillance et celles qui n'en disposaient pas. Cette démarche ne permet pas d'établir avec exactitude "l'effet vidéo", avoue Philippe Melchior, mais, ajoute t-il, "quand les inspections générales disent que, sur huit ans, et sur 49 villes équipées de vidéoprotection comparées aux autres, sur 63 communes en zone de gendarmerie équipées de vidéoprotection comparées aux autres, la délinquance baisse deux fois plus vite, alors nous sommes au-delà de la marge d'erreur..."
"La vidéoprotection est toute aussi importante dans les petites et moyennes communes que dans les grandes..."
"Bien sûr que la vidéo est très utile dans les grandes villes", commence Philippe Melchior, mais, ajoute t-il, "il y a cinq ans, nous raisonnions uniquement ville importante, or les faits sont les faits... Depuis huit ans, la délinquance augmente de plusieurs points en milieu rural et semi-urbain, et l'écart est de trente points entre ces communes vidéosurveillées ou non."
Selon Philippe Melchior, la délinquance en milieu semi-urbain et rural est encore "moins dure " que dans les grandes villes. De plus, l'anonymat étant moins réel dans les petites communes que dans les grandes, l'effet psychologique de la caméra serait alors "plus fort" et jouerait davantage son rôle de dissuasion.
C'est une des raisons pour lesquelles, d'après Philippe Melchior, la vidéosurveillance peut être efficace en milieu semi-urbain et rural, même quand il n'existe pas de centre de supervision urbaine... Enfin, Philippe Melchior souligne que certaines entreprises louent des dispositifs de vidéosurveillance et assurent la maintenance; puis il confie que s'il était encore élu, il opterait pour cette solution.
Selon Philippe Melchior, la délinquance en milieu semi-urbain et rural est encore "moins dure " que dans les grandes villes. De plus, l'anonymat étant moins réel dans les petites communes que dans les grandes, l'effet psychologique de la caméra serait alors "plus fort" et jouerait davantage son rôle de dissuasion.
C'est une des raisons pour lesquelles, d'après Philippe Melchior, la vidéosurveillance peut être efficace en milieu semi-urbain et rural, même quand il n'existe pas de centre de supervision urbaine... Enfin, Philippe Melchior souligne que certaines entreprises louent des dispositifs de vidéosurveillance et assurent la maintenance; puis il confie que s'il était encore élu, il opterait pour cette solution.
Des subventions en 2010 et après...
"Jusqu'à présent, l'Etat a pu suivre les collectivités dans leurs demandes", pour la majorité à hauteur de 50% du coût, cependant, Philippe Melchior continue ainsi : "on m'a dit que, fin 2009, quelques dossiers n'avaient pas été pris." Selon lui, l'Etat devra continuer à subventionner les projets en 2010 et les années à venir, sinon sa crédibilité pourrait être mise en cause...
Philippe Melchior ajoute alors qu'il existe d'autres dispositifs d'Etat, non utilisés pour l'instant, évoquant notamment la Dotation Globale d'équipement des petites villes, l'Agence Nationale de Rénovation Urbaine ou la Dotation de Développement Urbain.
Philippe Melchior ajoute alors qu'il existe d'autres dispositifs d'Etat, non utilisés pour l'instant, évoquant notamment la Dotation Globale d'équipement des petites villes, l'Agence Nationale de Rénovation Urbaine ou la Dotation de Développement Urbain.
La formation : presque plus importante que les règles?
"Il ne sert à rien de faire des règles si elles ne peuvent pas être appliquées. Dans ce cas précis, la formation me paraît vraiment très importante." Philippe Melchior ajoute alors que la priorité est la formation à la règle de droit et à la déontologie. Par ailleurs, le CSU impliquant une multitude d'acteurs différents, "une formation au métier de l'autre est nécessaire" explique t-il.
Philippe Melchior a alors annoncé qu'il avait demandé, à ce titre, au CNFPT, "s'il voulait bien participer à des séances de travail pour élaborer des modules de formation."
Vous pouvez suivre l'intégralité de l'interview de Philippe Melchior en cliquant sur la vidéo.
Philippe Melchior a alors annoncé qu'il avait demandé, à ce titre, au CNFPT, "s'il voulait bien participer à des séances de travail pour élaborer des modules de formation."
Vous pouvez suivre l'intégralité de l'interview de Philippe Melchior en cliquant sur la vidéo.